Mesdames, Messieurs,

Bienvenue à notre 40e anniversaire d'entreprise. Je souhaite la bienvenue à notre Député-Maire Claude Haagen et ses échevins, aux représentants des administrations communales et étatiques, à l'association des commerçants de Diekirch, chers invités, chers collaborateurs, chère famille.

En 1975, lorsque je me suis lancé dans l'indépendance, le contexte était tout sauf favorable. Le pays était frappé de plein fouet par la crise sidérurgique, conséquence de la crise pétrolière. Afin d’éviter un chômage de masse, le gouvernement a voté une loi sur l’emploi d’urgence.

En conséquence, un impôt de solidarité a été instauré, les taux d’intérêt ont grimpé, et tout cela était accompagné d’une inflation galopante.

Malgré tout, j’ai osé me lancer, après avoir travaillé 3 ans comme indépendant chez l’agence Kieffer à Ettelbruck, en créant mon propre bureau ici à côté, au n°12, avec une petite vitrine.

1975 - Bureau Diekirch
1975 - Bureau Diekirch

Les services proposés étaient : vente, location et assurances. Les trois premières années, j’étais associé avec M. Theo Jacoby du bureau Croisé. Son bureau m’a énormément aidé au début, et nous collaborons encore aujourd’hui dans le domaine des assurances.

À l’époque, il n’existait que deux agences dans le Nord du pays : une dans l’Oesling et moi ici à Diekirch. C’était une profession jeune et peu connue, du moins dans notre région.

La première agence immobilière à Luxembourg-ville a été fondée en 1928.

À l’époque, les entreprises familiales étaient la norme, et les bureaux étaient plutôt rudimentaires. Dans les années 80, la situation ne s’était pas vraiment améliorée : les taux d’intérêt hypothécaires atteignaient 12 %, l’impôt de solidarité était de 8 %, les loyers commerciaux étaient bloqués par la loi, et le barème fiscal était bien moins avantageux qu’aujourd’hui.

Le marché immobilier était alors freiné, voire paralysé.

Malgré cela, nous avons pu moderniser progressivement le bureau durant les années 80. En 1985, nous avons géré notre première copropriété, de manière manuelle. En 1987, nous avons engagé notre première secrétaire.

Dans les années 90, le marché s’est détendu, les taux ont baissé, l’impôt de solidarité a été allégé, et l’économie s’est améliorée globalement. L’optimisme et la dynamique sont revenus dans le secteur immobilier.

Notre développement majeur a eu lieu durant les 20 dernières années. Début 90, nous avons installé l’informatique pour la première fois. Depuis 1997, notre équipe s’est agrandie régulièrement. En 1994, notre premier logiciel de gestion de copropriétés a été installé.

Reinig Promotions a été fondée en 1998, avec pour mission de construire des résidences, des maisons et développer des lotissements.

Actuellement, 9 résidences sont en cours de construction et 21 terrains sont aménagés avec des maisons unifamiliales.

D'autres projets sont déjà à l’étude. Toutes nos réalisations se situent dans un rayon de 15 km.

En 2000, nous avons ouvert de nouveaux bureaux ici et modernisé les anciens locaux.

En 2004, nous avons ouvert un bureau à Ettelbruck, au 10 avenue Salentiny.

Les bureaux sont devenus de plus en plus performants électroniquement, et chaque service a reçu ses logiciels spécifiques.

En 2008, nous avons fait développer un nouveau logiciel de gestion de copropriétés, parfaitement adapté aux réalités luxembourgeoises et à la législation locale.

Les présentations comptables sont claires, transparentes et compréhensibles pour nos copropriétaires.

Le service copropriétés est dirigé depuis 15 ans par Mme Wagner, assise à ma droite. Son service prend de plus en plus d’ampleur chaque année.

Pour mieux servir nos copropriétaires, nous avons agrandi nos locaux : une salle de réunion à Diekirch en 2010, une autre à Ettelbruck en 2012.

Depuis 2012, nous avons notre propre journal hebdomadaire imprimé en interne.

Ces dernières années, nous avons constamment amélioré notre présentation visuelle dans nos vitrines, dans la presse écrite et sur internet.

Nous avons toujours accordé une grande importance à la formation et au perfectionnement de nos collaborateurs.

Le soutien de nos clients nous a permis aujourd’hui d’avoir 14 collaborateurs répartis entre Diekirch et Ettelbruck. Ils m’entourent ici, sauf Mme Arlette Stork, absente aujourd’hui.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à notre succès.

En particulier :

  • Ma famille, présente ici. Elle a souvent dû faire des sacrifices au profit de l’entreprise.
  • Tous mes collaborateurs, y compris ceux qui ne travaillent plus chez nous. Mon équipe actuelle est remarquable par sa fidélité. Nadine Weber, ici à ma gauche, travaille avec nous depuis 17 ans. Marcelle Wagner, à ma droite, depuis 15 ans. Natascha Befort (à l’extrême gauche) et Edy Mendes (à l’extrême droite) ont chacun 10 ans d’ancienneté.

Je veux aussi remercier :

  • L’architecte Marc Speicher et son équipe pour leurs projets de construction.
  • Les banquières de la BGL pour leur confiance et soutien financier.
  • Le cabinet Weiler, Wiltzius et Biltgen pour leurs conseils juridiques.
  • Les responsables des administrations communales et étatiques.
  • Et tous ceux que je n’ai pas pu citer.

Permettez-moi maintenant une réflexion sur une phrase souvent répétée en politique : « Le logement doit être plus abordable au Luxembourg ».

Mesdames, Messieurs,

La réalité est la suivante :

  • Nous sommes champions du monde en charges administratives, représentant 20 à 25 % du coût de construction.
  • Les délais d’autorisation sont parmi les plus longs du monde : 5 à 10 ans pour un lotissement, 2 à 3 ans pour une résidence, même parfois pour une maison unifamiliale.
  • Nous avons les standards énergétiques les plus élevés, ce qui augmente aussi les coûts.
  • Les salaires dans la construction sont très élevés par rapport aux pays voisins.
  • Mais notre qualité de construction est également supérieure en moyenne.

Dans ces conditions, le logement ne peut pas devenir moins cher.

Je demande aux responsables politiques de revoir leur propre réglementation et de réellement appliquer la simplification administrative.

Concernant l’évolution générale des prix : 75 % des ménages luxembourgeois sont propriétaires. Ils souhaitent que leurs biens conservent ou gagnent en valeur. Une chute des prix serait une catastrophe économique.

La politique doit s’occuper des 25 % restants, qui ne peuvent accéder au marché libre. C’est pourquoi les 75 % paient des impôts : pour compenser socialement.

Malgré la bureaucratisation croissante, j’ai espoir grâce à certaines communes – comme Diekirch – et des fonctionnaires qui travaillent de manière pragmatique pour faire avancer les projets.

Nous avons encore beaucoup d’idées et de projets pour continuer notre croissance.

Avant de conclure, je vais lever un petit secret :

Beaucoup se demandent pourquoi seules des dames travaillent chez Paul Reinig. La réponse est simple : les dames savent faire plusieurs choses à la fois !

Merci pour votre présence, merci de m’avoir écouté. Rendez-vous ici dans 10 ans !

Le maire Claude Haagen va maintenant s’adresser à vous.

Discours du vice-président de l’association des commerçants de Diekirch

Mesdames, Messieurs,

Je viens de vous dire ce que les dames sont capables de faire, c’est pourquoi je veux leur rendre un hommage particulier.

Je demande à nos étudiants de leur remettre de beaux bouquets de fleurs.

Remise de fleurs par les étudiants

Vous voyez, trois dames n’ont pas encore reçu de bouquet.

Trois dames, occupant des fonctions très différentes, mais toutes essentielles :

  • Laure, mon épouse, qui équilibre depuis 34 ans vie privée et entreprise.
  • Marcelle, notre secrétaire de direction, qui organise ce jour avec efficacité.
  • Nadine, toujours calme depuis 17 ans, même dans les situations les plus agitées.

Remise des bouquets par M. Paul Reinig

Merci à tous ceux qui ont aidé à faire de cette journée une réussite : nos collaborateurs, nos étudiants, la commune de Diekirch et le directeur du lycée pour leur parking, nos voisins pour leur compréhension.

Bon appétit à tous, mangez, buvez et fêtez longtemps avec nous.

Merci d’avance — et n’oubliez pas : rendez-vous dans 10 ans à cette même place !